La phobie d’impulsion est la peur d’agir de manière incontrôlée envers quelqu’un ou envers soi-même. La personne phobique a des imaginations, des représentations de violence et a la peur de les mettre à exécution ne sachant pas pouvoir les maîtriser.

Hommes et femmes confondus, ce sont plusieurs centaines de milliers de personnes concernées en France par cette peur.

Comment naît l’angoisse du passage à l’acte ? Comment gérer la culpabilité d’avoir des pensées souvent atroces? L’hypnose peut permettre de gérer au mieux les pensées et ainsi diminuer l’angoisse lorsqu’elle se présente.

Origine de la peur

Il n’y a pas de cause unique. Les éléments conduisant à l’apparition de cette peur sont multiples; comme le stress, l’anxiété (travail, famille, santé…), des événements perturbateurs (deuil, perte d’emploi…), et des traumatismes sont autant de pistes de réflexion quant à l’origine de cette phobie.

T.O.C

Elle fait d’ailleurs partie de la catégorie des troubles obsessionnels du compulsifs (TOC). Les obsessions s’imposent dès lors dans l’esprit et la peur ressentie provient du sentiment de ne pas être en capacité de se contrôler et de passer à l’acte.

D’après des études en psychanalyse, elles tendent à penser à une irrégularité des émotions entraînant un manque de contrôle des impulsions et donc un besoin excessif de maîtriser. De plus, cette peur touche plus les hommes et les adolescents liés aux hormones notamment la testostérone.

Après un accouchement

Néanmoins, un changement de vie est souvent une perte de repères et une peur de l’inconnue. L’exemple type est la maternité; les émotions de la femme enceinte, les facteurs hormonaux, les responsabilités peuvent provoquer, de manière durable ou non l’apparition de cette phobie d’impulsion envers le bébé. L’après grossesse étant parfois compliqué pour certaines jeunes mamans avec parfois l’apparition de la dépression post-partum.

Les déclencheurs

Les déclencheurs varient d’une personne à l’autre selon l’intensité, la représentation et l’histoire de vie de chacun. Les phobiques sont obsédés par l’angoisse de l’acte violent et essaient donc par tous les moyens d’éviter qu’ils se produisent. C’est notamment le point de départ des troubles obsessionnels compulsifs cités plus haut.

Une crainte permanente

Les phobies d’impulsions peuvent se manifester lors de la confrontation avec un objet pouvant être potentiellement dangereux (couteau, arme à feu…), mais aussi contre une personne (insulte envers une communauté: gay, religieuse,…), et d’un lieu dit « risqué » comme le métro, la rue, au volant d’une voiture… Les possibilités de se faire du mal sont redoutées pouvant aller à des gestes suicidaires impulsifs graves.

De plus, la crainte est surtout dans la possibilité de ne plus pouvoir contrôler son corps, ses pensées (TOC de vérification, névrose obsessionnelle…)Très souvent, les phobiques évitent les situations, les moments pouvant entraîner une angoisse ou un stress quelconque permettant ainsi de se donner l’impression de mieux contrôler mais créant un isolement social et d’autres phobies comme l’hypocondrie, la claustrophobie, l’agoraphobie…

Les phobies différentes pour chacun

Chacun a un niveau d’angoisse face à sa phobie qui lui est propre et qui entraîne des perturbations d’ordres différents dans la vie quotidienne (cauchemars, fatigues, ruminations, baisse de la libido…) Elle peut donner lieu également à des comportements comme des crises de rage ou un penchant pour la souffrance comme les mutilations.

Le quotidien des personnes phobiques est donc très affecté par ce trouble pouvant conduire à des comportements déviants comme l’envie suicidaire, la peur de se faire du mal, addiction (alcools, drogues, médicaments…) et pouvant spécifiquement être source de conflits dans la vie de couple (manque d’amour, peur de ne plus aimer la personne) ou entre proches.

Généralement, cette phobie repose sur la confiance en soi et l’hypersensibilité de la personne, guérir est donc une priorité ayant la sensation désagréable de souffrir quotidiennement. L’hospitalisation se fait quand la personne souffre de schizophrénie, ou est borderline mais il est primordial de se rappeler que c’est une peur et que rares sont les phobiques qui passent à l’acte dans les faits.

Des solutions naturelles

Des traitements médicaux (antidépresseur, anxiolytique…) sont souvent prescrits pour calmer les angoisses, mais des méthodes naturelles comme la méditation, EMDR, l’auto-hypnose, l’apprentissage de la relaxation, et des séances hypnose sont de meilleures alternatives pour notre santé.

Vous pouvez trouver des blogs, des forums, des groupes de paroles, et des livres qui traitent de ce sujet et ainsi permettre de vous sentir moins seul grâce aux témoignages.

Soigner grâce à l’hypnose

L’hypnose peut permettre de mieux appréhender les pensées inconscientes traversant l’esprit, diminuer les troubles anxieux et ainsi ressentir un lâcher prise. La personne sous hypnose pourra intervenir sur les facteurs à l’origine de sa peur pour ainsi être capable de mieux comprendre et gérer ses doutes.

L’hypnothérapeute, naturellement à votre écoute, sera chargé de mieux vous faire prendre conscience de vos capacités, ressources et compétences afin de vous permettre d’acquérir une maîtrise de votre peur.

Mieux se connaître c’est mieux identifier les origines de ses peurs mais également réussir à défaire le mécanisme de celles-ci.

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