La phobie administrative est une expression commerciale depuis le dépôt de brevet de l’ex-ministre français Thomas Thavenaud. Suite à sa déclaration expliquant et justifiant ses impayés fiscaux par cette maladie, il avait notamment essuyé de nombreuses moqueries mais a surtout permis à d’autres phobiques de s’identifier.

Bien que très souvent assimilée à de la procrastination éhontée à l’annonce seule de sa définition, la phobie administrative représente pour beaucoup un vrai frein à l’accomplissement de nombreuses choses.

L’hypnose peut être une solution pour traiter cette peur en définissant les causes et les déclencheurs inconscients de votre comportement.

Origine de la peur

La graphocratiophobie provient du grecque « grafeiokratia » qui signifie « paperasse ». C’est la peur démesurée de se confronter aux démarches administratives de toute nature : déclaration d’impôt, appel téléphonique, envoi d’un courrier…

Cette phobie peut être le résultat de troubles psychologiques plus ou moins sévères. L’anxiété peut conduire une personne à avoir des difficultés entraînant une incapacité à effectuer ses démarches administratives sans aide.

La dépression peut être aussi invoquée puisqu’elle freine les envies d’accomplir les tâches même les plus faciles. De plus, la complexité de certains papiers administratifs n’aidant pas, donne envie à beaucoup d’abandonner.

Cette peur peut également posséder un caractère assez paradoxal puisque certains phobiques se disent incapables d’effectuer les démarches les concernant mais tout à fait disposés à le faire pour les papiers concernant les enfants, dans le cadre de leur travail ou pour aider autrui.

Cette peur est donc liée à sa personne propre et à la distinction faite entre l’objet de peur et le contexte qui l’entoure.

Déclencheurs

Que ce soit relatif à des lettres à poster, des factures à payer, à la réalisation d’un projet (création d’une startup par exemple) ou même un remboursement à se faire octroyer, ce sont autant de démarches qui, bien que fréquentes, sont source d’angoisse pour les phobiques administratifs.

Voir le facteur passer est généralement le début du cauchemar, bien que l’anticipation de l’objet tant redouté affecte tout autant le quotidien. Quand certains ne se donnent même pas la peine d’aller regarder le contenu de la boite aux lettres tant la peur est ancrée, d’autres se contentent après l’avoir récupéré de l’ « oublier » dans un coin pour repousser la crise inévitable.

L’évitement est d’ailleurs la parade la plus utilisée quant aux peurs paniques de ce type puisqu’il permet de donner l’illusion du contrôle que ces personnes n’ont plus vraiment. Alors comment en finir avec les « je le ferai plus tard » et commencer à maîtriser réellement sa peur ?

Soigner la peur administrative avec l’hypnose

L’hypnose peut être une solution adaptée car soigner les phobies revient à avant tout comprendre les mécanismes déclencheurs. En effet, l’hypnose permet, par l’état de transe provoqué lors d’une séance de se laisser suggérer des attitudes, pouvant aider à appréhender, à votre rythme, votre peur.

Le phobique sera plus enclin à trouver les ressources, les capacités et les compétences nécessaires afin de dompter sa crainte. Il est essentiel de ne pas s’enfermer dans cette phobie car elle peut, à force, devenir très embêtante puisque perçue comme un refus volontaire du devoir citoyen.

N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de vous répondre.

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Un commentaire sur “Comment soigner la phobie administrative

  1. DOLBEAU says:

    La reconnaissance de ce trouble même si elle ne fait pas l’unanimité chez certains psychiatres » en vue « me me fait du bien. Tant qu’il s’agissait de payer impôts et factures diverses avec retard et tout le cortège de désagréments qui s’ensuit j’ai considéré cela comme de la simple paresse, procrastination, pour reprendre le terme à la mode. Mais confrontée aux mêmes difficultés quand il s’est agit d’intervenir pour récupérer la modique somme de 161 000 euros , je suis bien obligée d’admettre que la problématique est d’un autre ordre …

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