Un accompagnement à 47 €

Chaque année, la campagne Mois sans tabac incite les fumeurs à se lancer un défi collectif : arrêter pendant un mois pour augmenter leurs chances d’abstinence dans la durée. L’initiative est portée en France par Tabac Info Service et d’autres acteurs de santé publique.
L’hypnose, quant à elle, s’inscrit comme une méthode complémentaire dans le sevrage tabagique — explorons pourquoi et comment.

Pourquoi un mois sans tabac ?

Le tabagisme reste la principale cause de mortalité évitable en France : un fumeur régulier sur deux mourra prématurément d’une maladie liée au tabac. Haute Autorité de Santé+1
Le Mois sans tabac utilise une dynamique de groupe, un défi collectif et un accompagnement pour augmenter les chances de parvenir à arrêter. Le fait de fixer un objectif à court terme (“un mois”) rend l’engagement plus accessible et peut générer une abstinence durable ensuite.

La page officielle indique :

« Avec Mois sans tabac, augmentez vos chances de devenir ex-fumeur ! »
Elle met en avant plusieurs outils : kit d’aide à l’arrêt, accompagnement téléphonique, disponibilité des tabacologues, etc. (extraits des captures d’écran fournies).
Ce mélange de motivation collective + soutien pratique est un atout.

Que recommande la haute autorité de santé (HAS) ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un rapport intitulé Stratégies thérapeutiques d’aide au sevrage tabagique : efficacité, efficience et prise en charge financière. Elle identifie que, en l’absence d’aide, les taux d’abstinence à 6-12 mois sont faibles (3-5 %).
Elle recommande un ensemble de modalités : substituts nicotiniques, accompagnement psychologique ou comportemental, etc. Pour ce qui est de l’hypnose « et autres méthodes non pharmaco », elle note que les preuves sont insuffisantes pour les recommander comme méthodes de première intention.
Cela ne veut pas dire qu’elles sont inutiles, mais qu’elles doivent s’inscrire dans un accompagnement global.

L’hypnose : quel rôle dans le sevrage tabagique ?

L’hypnose pour l’arrêt du tabac repose sur l’idée d’agir sur l’inconscient et sur les automatismes mentaux associés à la cigarette, comme les habitudes, l’anxiété, le geste-réflexe ou le plaisir.
Selon l’Association française pour l’étude de l’hypnose médicale (AFEHM), les taux de réussite observés sont d’environ 72 % à un mois, 63 % à deux mois et entre 35 % et 40 % à six mois après hypnose. D’autres études précisent que toutes ne montrent pas la même efficacité, mais que l’hypnose constitue un accompagnement pertinent lorsqu’elle est bien intégrée dans un suivi global.


Le principe est simple : en état d’hypnose, le fumeur est amené à modifier la perception qu’il a de la cigarette. Ce qui était perçu comme une source de détente ou de plaisir devient une image de dépendance, de perte de liberté ou de toxicité.

L’hypnose aide à rééduquer l’esprit pour dissocier la cigarette des émotions et des gestes qui y sont liés, tout en renforçant la motivation à s’en libérer.
Cette approche douce et non invasive ne repose sur aucun substitut. Elle agit sur le mental et les émotions, en restaurant la confiance en soi et la capacité à vivre sans tabac.
En pratique, l’hypnose ne remplace pas les traitements habituels tels que les substituts nicotiniques ou l’accompagnement tabacologique. Elle vient en complément, pour renforcer la détermination, gérer les envies soudaines et consolider le sentiment de liberté retrouvée.

Comment associer l’hypnose au Mois sans tabac ?

Voici quelques pistes concrètes pour intégrer l’hypnose dans le cadre du Mois sans tabac :

  1. Inscription et première étape : Lors du début du Mois sans tabac, proposer une séance ou un audio d’hypnose « préparation à l’arrêt » : motivation, visualisation, détermination.

  2. Soutien pendant le mois : Plutôt que de laisser le fumeur seul après une première impulsion, une écoute guidée (audio ou courte séance) peut l’aider à traverser les moments de craving, de relâchement de stress ou de retour de l’envie.

  3. Renforcement et suivi : Après le mois, l’hypnose peut servir à installer l’abstinence comme nouvelle habitude, à travailler l’identité de « non-fumeur », à prévenir la rechute.

  4. Association avec les outils officiels : Le kit du Mois sans tabac, le 39 89, le suivi via Tabac Info Service peuvent être complétés par un protocole d’hypnose (audio ou présentiel). Cela enrichit l’offre.

  5. Message clair et réaliste : Il faut communiquer honnêtement : « L’hypnose peut vous accompagner, mais le travail reste votre décision. Plus vous êtes motivé(e), mieux c’est. » Cela évite les promesses irréalistes.

Le Mois sans tabac est une excellente occasion pour se lancer dans un arrêt du tabac, grâce à une dynamique collective, des outils concrets et un soutien public. L’hypnose, en tant que méthode complémentaire, peut apporter une valeur ajoutée : motivation, travail sur l’inconscient, renforcement des résultats.
Pour un accompagnement optimal : combiner l’hypnose avec les recommandations de la HAS (substituts nicotiniques, accompagnement tabacologique, suivi) permet d’augmenter les chances de succès.
Si vous envisagez l’hypnose, choisissez un praticien qualifié, restez réaliste sur les résultats, et inscrivez-la dans une démarche globale d’arrêt.

« Arrêter de fumer, c’est se donner une nouvelle vie. Le Mois sans tabac peut être votre point de départ. L’hypnose peut devenir votre alliée dans cette liberté retrouvée. »

Besoin d’un rendez-vous dans mon cabinet d’hypnose à Strasbourg ou en hypnose à distance.

➡️ https://www.estherallier.com/seance-hypnose

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